Les Gallierocks

30 mai 2007

Les Gallierock par Castelbajac c'est au musée Galliera (musée de la mode de la ville de Paris) jusqu’au 29 juillet 2007. J’y étais pendant la nuit des musées, ambiance:

Arriver 21h30, après un bon repas, on se retrouve devant une queue immense composée de jeunes fashons en tous genres et autres étudiants littéraires sans oublier nos chers touristes japonais. Après 3/4 d'heure de tour et détour autour du palais Galliera on fini enfin par entrer. Nous voici le palais de la duchesse de Galliera, édifié au XIXe siècle et devenu musée en 1977.

La première salle a tout pour dépayser. Des miroirs sur les murs et le plafond, un immense cube lumineux aux faces de couleurs comme ceux que vous tentez désespérément de remettre en ordre avant de l'abandonner discrètement dans un coin (ou de le balancer contre un mur). Et bien là, il clignote et en plus il fait de la musique extraordinaire. A quand la discothèque Castelbajac ! Ensuite nous nous dirigeons dans un petit couloir ou l’on trouve pelle mêle l’armure de jeanne d’arc, la robe de chambre de Napoléon, des cocardes de Danton et Robespierre, une petite collection aussi hétéroclite qu’amusante. Le plus drôle c’est surement les commentaires à la craie sur les murs : un chevalier en armure qui dit « I love vintage ». Puis nous entrons dans la salle du trône, Rose et démesuré évidemment, avec en guise de cour une série de mannequins habillés des robes les plus kitch. Nous poursuivons dans une autre salle ou les mannequins de plastique se mêlent à des acteurs élastiques et surtout transformistes. Parcourant le podium pour surprendre le badaud entre les robes de nounours et les vestes en ticket de caisse. Puis…puis plus rien l’expo s’arrête là, quel dommage ! ¾ d’heure de queue pour une ¼ d’heure d’expo. En tout cas Castelbajac est vraiment un touche à tout du design à la mode il n’hésite pas à mêler les époques, les styles, les matières, les sons… plein tarif : 7€ tarif réduit : 5,50€, tarif jeune (14-26 ans) : 3,50€, gratuit : moins de 14 ans, Une expo résolument moderne mais un peu courte.